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Les espaces interstitiels aux frontières

Le troisième axe privilégié dans ce projet est celui des espaces interstitiels (no man’s land, buffer zones, safes zones, DMZ, etc.) en tant qu’ils forment autant d’angles morts de la recherche sur les espaces politiques, notamment dans l’études des proto-Etats ou des entités politiques faiblement reconnues à l’international. Leur croissance récente au Moyen-Orient sur terre et sur mer oblige l’analyste à se pencher sur leur existence plus ou moins éphémère, dans des contextes d’institutionnalisation très variables. L’enjeu est d’abord de dépasser une vision stato-centrée ou domine le paradigme de la souveraineté juridique. Il convient au contraire de l’explorer de façon empirique, au ras du sol, afin d’en saisir les dynamiques de formation et de légitimation. Acteurs, discours, identités et forme de gouvernance sont au cœur de ces territorialités alternatives.

 

Publié le 7 octobre 2025

Mis à jour le 7 octobre 2025