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Dans cet axe, il s’agira d’observer, peut-être en droit fil de l’axe précédent, comment se pratique, se conçoit et se perçoit la frontière au quotidien au sein des communautés locales des résidents des régions frontalières. Dans un effort de décentrement géographique, les identités et les pouvoirs locaux s’articulent aux communautés frontalières de l’État voisin, à divers réseaux à bases ethniques, confessionnelles ou tribales, de nature infra ou supranationales. L’impact des dynamiques du dehors sur les logiques du dedans pourrait également être mesuré dans le contexte du néolibéralisme qui affectent la définition des frontières.
Cet angle d’observation peut également permettre de différencier des segments frontaliers au sein d’une même dyade en fonction de réalités sociales et de dynamiques locales propres.
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